Tout quitter pour devenir jardinier urbain : une vraie bonne idée ! 

Depuis le Covid, le jardinage est une des activités préférées des Français : sur les balcons, sur les toits, en pot à l’intérieur ou dans les jardins des plus chanceux… Le confinement aura au moins permis de développer la créativité des mains vertes qui s’ignoraient, tant et si bien que certains ont même décidé d’en faire leur métier. Devenir jardinier sans quitter la ville, c’est désormais possible et l’activité ne manque pas !

Depuis quelques années, le métier de jardinier urbain se développe. Les villes sont de plus en plus végétalisées, certaines fermes urbaines voient même le jour. Nature et ville ne sont plus antinomiques et le besoin en experts du jardinage s’intensifie au cœur même des villes. 

Il n’existe pas de journée type pour un jardinier urbain. Seule constante, il est toujours dehors, ne s’ennuie jamais et se sent toujours utile. Le jardinier urbain végétalise les bâtiments et entretient les plantes, défriche les sols urbains pour les cultiver, vend ses productions aux locavores et anime des ateliers pour faire découvrir la nature aux citadins curieux d’en apprendre davantage… Un métier pas tout à fait comme les autres que le site Cultures en Ville résume ainsi : « apporter le savoir-faire du monde agricole au cœur des métropoles pour répondre aux enjeux environnementaux du XXIe siècle : nourrir le monde et développer une ville agréable et durable ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça donne envie !

 

Comment devenir jardinier urbain ? 

Formations pour néophytes ou professionnels du secteur, les formations sont variées. 

Côté institutions, l’école du Breuil à Vincennes offre un panel de formations “jardinage/agriculture urbaine” qui s’adressent à tous : de l’adulte en recherche de diplôme au Bac +4, en passant par les professionnels déjà en poste ou les chômeurs. Le Bac pro aménagements paysagers est une autre voie possible, mais les places sont comptées. Autre option possible : la formation continue en jardinage destinée aux professionnels et aux amateurs proposée par l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. Enfin, il existe des cursus à distance proposés par les lycées agricoles et quelques écoles post bac comme l’ESA d’Angers. 

En parallèle, les associations aussi se mobilisent pour offrir des formations adaptées qui répondent à la mutabilité urbaine. La chef de file en matière d’agriculture de proximité, participative et sociale Veni Verdi délivre désormais un diplôme spécialisé en agriculture urbaine, éligible au CPF.  

Si l’offre de formation demeure en deçà des besoins toujours croissants, il sera à l’avenir de plus en plus simple de devenir jardinier urbain ! Reste plus qu’à se lancer !!